J’ÉCRIS DANS UN TRAIN
BONJOUR PETIT CROISSANT: J'écris dans un train
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J'écris dans un train, entre Valence et Madrid, avec le temps et l'inspiration que m'a donnés le moment présent. Je suis allé deux week-ends à Valence et rien ne s'est passé comme prévu. Il est vrai que je ne suis pas organisé et que le flux et l'improvisation font partie de mes qualités. Grâce à cela, je laisse de l'espace et de la patience à mes proches, je m'adapte à leur manque d'organisation, à leur flux, à leur improvisation. Et grâce à tout cela, au lieu d'être de bons week-ends, ils ont été parmi les meilleurs week-ends de ma vie. La réponse est toujours l'amour et l'élimination des attentes. Éliminer les attentes laisse place à la surprise, et la surprise observée avec amour permet de retrouver l'innocence. Vous commencez alors à vivre une vie étrange, qui semble être celle de quelqu'un d'autre, mais qui est la vôtre. Il t'arrive plein de choses, tu fais des rencontres fortuites, les aventures viennent à toi. Tu retrouves ces personnes que tu as croisées il y a 18 ans, mais qui n'étaient pas assez importantes à l'époque pour que tu les gardes dans ton agenda, et tu parles de lieux et de personnes que as en commun depuis toujours. Tu ris aux larmes en évoquant vos vies. De nouveaux plats, de nouvelles saveurs, un DJ dans un marché. Tes meilleures amies se rencontrent et s'entendent très bien. Tu crées, tu ne peux pas t’en empêcher, de l'art et des objets que tu n'aurais jamais pensé avoir autant envie de créer. Designer, tu écris, tu dessines à nouveau. Tu reçois des cadeaux, des vêtements d'occasion. Tu trouves la paix en vivant ta vie, celle qui te semblait appartenir à quelqu'un d'autre, mais qui est la tienne, précieuse et à toi.
Dehors, dans l'obscurité glaciale d'un mois de novembre froid, les lumières bougent au loin, floues, en rayons, étoilées. Je ne sais pas où je suis ni quel chemin sinueux emprunte mon train, mais je suis très calme. Je suis très calme parce qu'une nuit de plus, je continue mon chemin, le mien.
Merci d'avoir lu, joli croissant. Une étreinte précieuse, belle et infinie.
Depuis le train, entre Valence et Madrid. Ton ami : VM
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I am writing on a train, Valencia - Madrid, with the time and inspiration that my own moment has given me. I have been to Valencia for two weekends and nothing has gone as planned. It is true that I am not organised and that flow and improvisation are some of my strengths, and thanks to that, I also give space and patience to my people, I dance with them to their lack of organisation, their flow, their improvisation. And also thanks to all this, instead of being good weekends, they have been some of the best weekends of my life. The answer is always love and eliminating expectations. Eliminating expectations gives rise to surprise, and surprise observed from a place of love is a return to innocence. Then you start to live a strange life, one that seems to belong to someone else but is actually yours. Things happen to you, lots of them, you encounter coincidences, adventures find you. You meet people you happened to cross paths with 18 years ago but who weren't important enough at the time to keep in your address book, and instead you talk about places and people you've known all your lives. You laugh and cry about your lives. New food arrives, new flavours, a DJ inside a market. Your best friends meet and get along very well. You create, you can't help it, art and objects that you never thought you would be so excited to create. Designer, you write, you draw again. You receive gifts, second-hand clothes. You find peace while living your life, the one that seemed like someone else's but is yours, beautiful and yours.
Outside, in the cold darkness of a frozen November, the lights move in the distance, blurred, streaked, starry. I don't know where I am or what winding path my train is taking, but I am very calm. I am very calm because, for another night, I am following my path, my own.
Thank you for reading, lovely croissant. A precious, beautiful and infinite hug.
From the train journey between Valencia and Madrid. Your friend: VM
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Escribo en un tren, Valencia - Madrid, con el tiempo y la inspiración que me ha dado mi propio momento. He ido dos fines de semana a Valencia y nada ha salido cómo tenía previsto. Es cierto que no soy organizado y el fluir y la improvisación son algunas de mis medallas y, gracias a ello también, cedo espacio y paciencia a mi gente, bailo con ellas su falta de organización, su fluir, su improvisación. Y también gracias a todo esto, en lugar de ser unos buenos fines de semana han sido de los mejores fines de semana de mi vida. La respuesta siempre es el amor y eliminar la expectativa. Eliminar la expectativa da lugar a la sorpresa y la sorpresa observada desde el amor es recuperar la inocencia. Entonces empiezas a vivir una vida rara, la que parece de otra persona pero es la tuya. Te pasan cosas, muchas, encuentras casualidades, te encuentran a ti las aventuras. Llegan esas personas que resulta que te cruzaste hace 18 años pero que no fueron entonces suficientemente relevantes como para guardarlas en la agenda y en cambio habláis de lugares y gente en común de toda la vida. Os echáis las risas con lágrimas de vuestras vidas. Llega la comida nueva, sabores nuevos, un dj dentro de un mercado. Tus mejores amigas se conocen y se caen muy bien. Creas, no puedes evitarlo, arte y objetos que no pensabas nunca que te haría tanta ilusión crear. Diseñador, escribes, dibujas de nuevo. Te llegan regalos, ropa de segunda mano. Te llega la paz mientras vives tu vida, esa que te parecía de otra perdona pero que es la tuya, preciosa y tuya.
Fuera, en la fría oscuridad de un noviembre congelado, las luces se mueven a lo lejos, borrosas, a rayos, estrelladas. No sé dónde estoy ni qué sinuoso camino hace mi tren pero muy estoy tranquilo. Estoy muy tranquilo porqué una noche más sigo mi camino, el mio.
Gracias por leer bonito croissant. Un abrazo precioso, bello e infinito.
Desde el camino del tren, entre Valencia y Madrid. Tu amigo: VM
